Le squatte de Phil

Nous somme maintenant au dernière étage du bâtiment, on arrive au fond d’un couloir quelque peu délabré et la porte qui se dresse en face de nous est fermée à clef. Seulement sa serrure est un vieux modèle et moi j’ai tout ce qu’il faut, faut pas croire. Je me retourne vers Yumi et Tsuki tout en leur faisant un clin d’œil quand je sors une clé passe partout que j’introduit dans la serrure. Et oui le grand Phil Anselmo est un malin autant qu’il est con. Bref je les invites aussitôt à rentrer et je les laisse admirer ce qui semble être à première vue une salle de stockage. Des vieux meubles, des matelas, des bouquins, des tables etc… la pièce est tellement rempli de vieux trucs abandonnés qu’il en est très difficile de circuler. D’ailleurs c’est très simple on ne peu même pas bouger et nous somme tous serrer les uns contre les autres, j’essais d’oublier la poitrine de Tsuki que je sens appuyer contre moi, non d’un chien j’espère qu ‘elles ont pas peur, pas maintenant. Je crois que mes deux charmantes camardes hésitent un peu, de tout façon c’est trop tard je referme la porte derrière elles à clef et je leur lance un sourire qui je j’espère rassurant :

Vous inquiétez pas demoiselle, on se fera pas choper par les profs ni par les femmes de ménages, je connais cet endroit par cœur.

Elles pensent peut-être être arrivées au bout de leur peine, oh non j’ai des choses bien plus intéressantes à leur montrer. Mais avant ça je leur demande :

S’ils vous plais, ça reste entre nous Mademoiselles, si vous voulez aller plus loin et me suivre n’en parlez à personne… J’ai quelque chose à vous montrer mais ça doit rester entre nous ok mes jolies ?

Je suis en compagnie de ces deux charmante créature, j’en reviens pas, à la distance ou sont nos visage je ne peu qu’admirer pleinement leurs jolie regard, j’espère juste qu’elle ne vont pas s’imaginer que je les emmènent ici dans le seul but de satisfaire certaine pulsion, non c’est encore mieux.

Tsuki avait relevé ses petits yeux curieux quand ils s’étaient engouffrés dans cette pièce qu’elle ne connaissait pas encore... Elle n’était jamais allez par ici, à vrai dire, elle ne connaissait même pas l’existence de cette salle. La jeune fille essayait de se faire petite mais rien à faire, ils étaient tous serrés l’un contre l’autre et elle en était un peu gêner. Elle repensa à Hinata, qui devait sans doute avoir réussi à embobiné Shin-Ichi vu qu’il ne les avait pas suivit… Ca l’inquiétais, la peinait un peu, elle ne voulais pas que cette fille ce serve de lui. Elle regardait l’état des lieu tout en songeant à celaquand elle entendit la porte se refermé. Tsuki sursauta, mais voyant que Phil essayait de les rassurer, elle lui rendit son sourire même si pour tout dire, elle n’était pas vraiment des plus rassurer… Mais elle avait confiance en ce garçon, elle était persuadée qu’il ne leur voulait pas de mal. Quand il demanda le silence sur se qu’ils allaient faire, bon, Tsuki essaya de ne pas se poser trop de question, attrapa le bras de Yumi pour la rassurer et hocha la tête avant de mettre son index sur son doigts pour dire qu’elle n’en toucherait mot à personne.

- Et où tu nous emmène comme ça Anselmo-San ?

Ou je t’emmène ?…

Je regarde Tsuki dans les yeux, seul un clin d’oeil et un sourire pour lui répondre, je garde mes mots. Derrière moi je pousse un vieux matelas tout poussiéreux qui était posé négligemment sur une grande étagère tout aussi poussiéreuse. Je fais signe à mes deux camarades de s’avancer et de me suivre dans ce chemin très étroit que je viens de dégager. Mes vêtements s’accrochent sur ces saloperies de meubles en bois, pourquoi ils s’obstinent à les garder encore c‘est machins ? Ça pourrait être très joli dans une benne à ordure pourtant, enfin bref. J’espère juste que mes deux minettes ne galèrent pas trop pour s’avancer dans ce chantier, mais j’ai quelque doute quand même; de tout façon je peu pas les aider tellement on est serrés, elles devront affronter ce parcours du combattant toute seule comme des grandes, ainsi que la bigue araignée suspendu en haut d’un meuble qui je l’espère, ne remarqueront pas. On arrive enfin de l’autre coté de la salle, en face de moi un lavabo que j’escalade aussitôt avec une certaine facilité, pour ensuite ouvrir une petite trappe situé en haut d’un mur :

Vous ferrez attention c’est plein de laine de vers dans les coins.

J’aide tour à tour ces deux charmantes demoiselle à les faire escalader sur le lavabo et ensuite à les faire accéder à la trappe. J’essais tant bien que mal de ne pas porter mes mains dans des endroits qui pourraient leur provoquer une certaine envies de me baffer, mais je crois que j’y suis parvenu un peu près, mes mains n‘ont pas trop dérapées, je crois. Une fois que nous somme tous parvenu à passer cette trappe, je la referme aussitôt derrière moi. C’est pour garder une certaine intimité, même si ça ne devait pas vraiment changer grand chose à ce qu‘elle soit ouverte ou fermée, mais on va dire que c‘est psychologique chez moi, les portes j‘aime bien les garder fermer :

Bienvenue chez moi, c’est ici que je viens pioncer quand j’en ai marre de me prendre des coups dans la gueule par mon père, c’est-à-dire presque tout les jours. Vous comprenez pourquoi faut pas que ça s’ébruite ? J’y tien moi à mon petit nid douillet d’amour tout mignon.

Tout mignon, ça dépend pour qui. Le plafond n’est autre que le toit en bois du Lycée. L’endroit est plutôt poussiéreux, seul un vieux matelas que j’ai récupéré de la salle d’à coté pour me servir de lit, une guitare électrique posé dans un coin, quelques magazines, un lecteur CD, des CD, des bougies, quelques paquets de gâteaux, une bouteille d’eau, une bouteille de bière, une bassine, quelques vêtements, des affaires de toilettes, un mini balais, un poster du groupe Megadeth, des altères et… de la nourriture pour rat, constitues ma très très humble chambre. Faut être un peu Rock ‘n’ Roll sur les bords pour apprécier à sa juste valeur ce genre de lieu; mais moi je l’aime bien, c’est chez moi, ici je suis caché des préjugés des autres, ici je me sent en sécurité, et je peu même observer par un trou dans un mur toute la cour du collège. Il suffit de quelque secondes pour que nos yeux s’adaptent à la pénombre. Malgré que l’endroit ne possède pas de fenêtre il est plutôt bien éclairé en journée, mais la lumière est quelque peu tamisée, ce qui dégage cette ambiance si particulière et si chaleureuse, les rayons du soleil traversant les quelque ouvertures qu’ils peuvent se frayer à travers le bois :

Installez vous tranquille mes jolies, faites comme chez vous.

Moi j’hésite pas une seconde, je bondis aussitôt sur mon matelas, j’attrape la boite de croquette que je secoue et je commence à appeler :

Hercule, Hercule, viens mon bonhomme.

À ce moment la une certaine bestiole poilu se faufile entre les jambes des deux filles puis bondit sur moi comme un sauvage. Je lui fait une petite caresse sur sa mignonne petit bouille de rongeur et je dis :

Ça c’est Hercule, c’est mon rat, quand on c’est vu pour la première fois on a tout de suite eu le coup de foudre, hein mon Hercule ? C’est aussi le premier à m’avoir accepter dans ce collège.

Je regarde avec un sourie de gamin cette petite bestiole qui est train de manger sa croquette blottie tout contre moi, et qui me fou des miettes partout par la même occasion. J'aime vraiment plus que tout cette saloperie. Je m’allume une clope et je tire une longue et grosse latte qui serait presque à m’arracher les poumons. Non d’un chien c’est vrai que je me sens bien ici, et en plus aujourd’hui je suis en de charmante compagnie, ça me fait franchement plaisir de leur faire découvrir cet endroit :

Allé restez pas la comme ça mes jolies, installez vous tranquille.

Yumi avait tenu à rester silencieuse. Elle traversait le long parcours entre les étagère et frissonnait au moindre bruit. Cet endroit lui donnait la chaire de poule et tous ces insectes ..... Brr ! Enfin, les trois élèves sont arivés devant le vieux lavabo et Phil aide les fragiles Yumi et Tsuki. Mal à l'aise, la jeune collègienne aux cheveux décolorés se contracte de tout son être. Il y a peu de contacts qu'elle supporte et seul un jeune homme qu'elle connait si bien rentre dans la liste. Ryo. Elle supporte également les contactes avec Tsuki mais c'est tout.
Une fois l'etape franchie, les trois camarades se retrouvent dans le "nid d'amour" de Phil. Il appelle alors un certain Hercule en secouant une boite de croquettes.

*Hercule ...? Un chien ?*

La réponse, elle ne la chercha pas longtemps, une chose petite et poilue venait de détaller entre ses jambes, la faisant sursauter et émettre un cris étouffé par la main qu'elle venait de placer devant sa bouche.

*Au mon Dieu, un rat !!... Un rat vient de passer entre mes jambes !!!*

Je sais bien que ces dix dernières années les rats ont une fâcheuse tendance à se rebeller contre les humains et à en bouffer quelques uns, mais celui la tant que tu l’insulte pas il te laissera tranquille. Mais reste calme sinon il va te sauter au visage et même moi je pourrais pas l’en empêcher…

Je dis ça d’une façon complètement ironique, j’ai jamais trop compris les gens qui avaient peur des rats. Un rat c’est même plus gentil qu’une souris contrairement à ce qu’on pense, et celui la est vraiment le plus adorable de tout les rongeurs, pour pas dire de tout les êtres vivants :

Ce rat la m’a petite Yumi, vaux plus que la plus part des gens dans ce bas monde. J’y tiens comme la prunelle de mes yeux, alors ne lui fait pas de mal.

Je pense pas que c’est son but non plus mais il suffit d’un mauvais réflexe pour que Yumi l’écrase par simple peur et sursaut. Non d’un chien si il devait à crever je m’en remettrais pas, il est trop jeune, et moi aussi :

Vous voulez le caresser ? Vous verrez il est frenchement calin. Mais je vous en pris, installez vous et prenez même des chips si vous voulez. Moi et mon rat on va pas vous bouffer.

Elles n’ont même pas le temps de répondre que déjà je leur tend un paquet de chips, j’ai bien pris soin de leur tendre le paquet encore neuf et pas celui qui traîne à coté à moitié entamé…

Après un cour temps d'hésitation, Yumi accepte le paquet en prenant soin de remercier son hôte et l'ouvre, le gardant facile d'accès à Tsuki si elle tenait en prendre puis, après un nouveau temps d'hésitation, prend la parole.

J'ai pas eu peur ! se défend t'elle. Je m'attendais tout simplement pas à un rat ! J'aime toutes les bête mais je m'attendais pas à sentir un tout p'tit truc tout poilu foncer entre mes jambes !

Elle avait débiter ses paroles avec un air faussement vexé. Rapidement, elle rougit légèrement. Elle n'était pas habituée à parler de la sorte à un autre élève que Tsuki, encore moins à un garçon qui de plus lui avait donné la peur et la honte de sa vie, devant le garçon qu'elle aimait de surcroit. Ce Phil était décidement plein de surprises.

Yumi n’a pas peur de mon rat et ne va pas l‘exploser à grand coup de savate donc; tant mieux, parce que les ennemis de Hercule sont mes ennemis aussi. Une fois il c’est fait agresser par une mouche, je peu vous garantir que les murs ici s’en souviennent encore tellement ils ont vibrés quand j’ai éclaté l’insecte. Je regarde le paquet de chips que j’ai entamé hier, j’en prendrais bien un peu mais la j’ai pas encore asses faim au point d’avoir mal au bide pour me permettre de gaspiller de la nourriture comme ça. Cette nuit j’irais peut être faire un tour dans la cuisine du bahut l’histoire de chopper quelques trucs pour nourrir mon organisme, la semaine dernière je suis tombé trois fois dans les vapes, je crois que c’est pas bon signe. Mais bon ça me fait plaisir de partager, je regarde les filles et je dis :

C’est pas excellent ici quand même ? On est pas pépère tranquille ? C'est pas un super endroit hein ?

Tsuki avait suivis Phil durant se quel appela « le parcours du combattant » avec un mélange de curiosité mais aussi un peu d’angoisse… Et puis, ils arrivèrent enfin dans cette pièce, les yeux de la jeune file s’agrandirent alors. Certes pour certain, cet endroit aurait pu être qualifié de « bordélique » mais elle trouvait l’endroit vraiment chaleureux, et il s’y dégageait quelques choses de spécial. Tsuki voyait ça un peu comme une base secrète, un endroit ou on se sent bien, ou on se réfugie quand on souhaite s’isoler un « petit nid douillet d’amour tout mignon » pour reprendre les mots exacts de son propriétaire. Un pas dans cette pièce, elle l’adorait déjà… Ses pensées ne furent troublées que quand elle sentit quelques choses à ses pieds qui la fit légèrement sursauté, voir carrément sursauté car tellement contemplative des lieu, elle ne s’y attendais pas… C’est ainsi qu’elle fit la connaissance d’Hercule, c’était plutôt pas commun comme animal de compagnie, mais l’amitié entre la petite bête et Phil lui décrocha un sourire attendri. Yumi lui laissa un espace pour prendre quelques chips, l’adolescente s’y dirigea et en saisit quelques une qu’elle commença à savourer en se retournant une nouvelle fois, tête vers le plafond pour contempler les poutres. En entendant les paroles de Phil, Tsuki se retourna en hochant activement la tête, mais se rendant compte qu’elle avait la bouche pleine, elle rougit un peu et prit le temps d’avaler sa chips. Elle pu enfin prendre la parole…

- C’est vraiment génial oui ! J’adore, en plus, tu peux voir toute la cour d’ici !

Dit elle en jetant un cou d’oeil par-dessus la fenêtre de la pièce. S’était un lieu qu’elle n’avait jamais connu, elle qui pensait connaître tous les coins et recoins de ce collège banale, mais avec la découverte de la petite chambre, Tsuki se sentait un peu comme une chercheuse improvisé, curieuse de tout, elle se dirigea alors vers la guitare électrique.

- Tu sais en jouer ?

Demanda t’elle avec intérêt, avant de se rendre compte que peut être, elle gênait un peu à allez et venir au quatre coins de la pièces...

Tsuki à exactement la même réaction que moi la première fois que je me suis pointé ici. Elle jette son joli regard curieux partout à droite à gauche, à observer chaque murs, chaque poutrelles, chaque objets, chaque détailles que la pièce offrait, avec cette petite lueur infantile si je peu dire, dans ses magnifiques yeux. Visiblement cet endroit ne la laisse pas indifférente et j’en suis absolument ravis. Peut être que je me trompe mais je crois que elle aussi est aussitôt devenu accro à ce petit nid douillet :

- C’est vraiment génial oui ! J’adore, en plus, tu peux voir toute la cour d’ici !

C’est bien ce que je pensais. Je rougis un peu et je sais même pas trop pourquoi, ça fait bizarre de savoir que ça lui plais, c’est chez moi. Je lui dit en essayant de pas faire trop trembler ma voix :

- Oui… c’est… c’est vraiment génial t‘as vu. Et quand ça pleut j’ai juste à accrocher une petite bâche entre ces deux poutres pour retenir les quelque goûtes qui pourraient passer, mais ça va t’inquiet pas j’ai pas froid, ici on est bien. Et en général la nuit on est bercé par les chants des grillons, et le matin c‘est les chants des oiseaux qui viennent te réveiller en même temps que les doux rayons du soleil qui viennent te caresser le visage.

Je laisse entendre malgré moi un petit rire gêné, puis elle remarque ma guitare, se qui me met quelque peu mal à l’aise, ça me fait plutôt plaisir qu’elle y porte de l’attention mais j’ai pas l’habitude qu’on s’intéresse à moi ou à mes passions. J’attrape fermement la guitare d’un bras, Hercule de l’autre et je me relève pour m’approcher de Tsuki et je lui dis doucement :

- Tu veux que je te joue un p’tit truc ? Tiens prend Hercule si tu veux.

Yumi, bien que silencieuse, n'était pas elle aussi insensible à la minuscule demeure de Phil.
Elle se rappella même qu'aussi loin que remontait sa mémoire elle avait voulu avoir un endroit dans ce genre la, pour elle toute seule. Elle n'aurais eu de compte à rendre à personne, elle aurait pu faire ce qui lui plaisait à n'importe quel moment. Elle aurait pu y vivre et y inviter ses jouets et poupées et aussi Ryo qu'elle s'était toujours plut à appeller Ryu ( = dragon ) entre autre à cause de la similitude avec son prénom mais aussi en raison de la quantité d'instint de protection dont il faisait
preuve vis à vis d'elle.
Alors que Tsuki venait de quitter la fenêtre, Yumi s'y rendait afin de comptenpler la vue. C'était magnifique hélas son désastreux sens de l'orientation l'empechait d'avoir un avis approximatif de la
où elle se trouvait.Elle fixa un point au loins tout en entendant vaguement la discussion qu'entretenait Tsuki et Phil. Plutôt posséssive, elle s'était souvent agrippée à Tsuki de peur que l'on la lui prenne, elle qui était sa meilleure amie. Cependant, c'était en la collant ainsi qu'elle pourrait
finir par se lasser d'elle et c'était d'ailleurs ce pourquoi elle se faisait désormais discrète lors de son écoute.
Elle poussa un vague soupir et se demanda alors pourquoi Ryo s'était tétanisé avec une certaine lueur d'effroi dans son regard. Est-elle paranoïaque d'imaginer cela ? Peut être ne s'attendait-il pas, tout comme elle, à la retrouver ici. Mais le plus étrange était qu'il était arrivé, uniquement pour le voyage scolaire.... Il faudra qu'elle lui en touche deux mots ... Tout du moins, si elle ose l'approcher de nouveau ...

Elle se décolla de sa fenêtre pour se mettre dos à elle et observer, toujours silencieusement Phil et Tsuki.

Tsuki qui examinait la guitare, releva la tête en voyant qu’elle venait de se faire empoigné par Phil qui lui proposait de jouer un morceaux, par la même occasion, si elle voulais prendre Hercule. Elle hocha la tête en souriant et tendis les mains vers la petite bête en la prenant avec précautions, de peur de lui faire mal et puis aussi de sa réaction on ne savait jamais… Mais il s’averra que tout se passa bien, elle caressa le dessus de la tête de l’animal amusé et ravie puis alla voir Yumi qui était à la fenêtre. Cette dernière semblait pensive, et Tsuki ne voulais pas la voir à l'ecart, qu'elle reste seule... Elle lui prit alors la main de la sienne qui était libre et la tira gentiment en lui disant à travers un grand sourire.

- Allez viens j’ai des places pour un super concert !

Elle l’entraîna vers Phil, tenant toujours Hércule, puis fit un petit signe de tête pour dire qu’elle était prête à écouter le morceau de son camarade, toute ouï.

Yumi se laissa attirer sans rien dire. Pourquoi pas après tout ? Les deux jeunes filles s'asseyèrent toutes deux sur un double pouf et se mirent à fixer Phil attendant le début du concert privé. La jeune collègienne jeta un coup d'oeil au ptit rat qui se prélassait dans les bras de Tsuki, prenant tout son aise. Cette première partie du concert était plutôt interessante mais même si elle tentait désespérément de le cacher, elle était rongée par la curiosité qui mettait en scène un Phil jouant de la guitare.
Son regard abandonna enfin Hercule pour se jeter sur Phil, attendant impatiemment le début.

Mon premier petit concert, enfin concert, euh… enfin j’ai un public pour une fois, les premiers, et en plus les premières je dirais même, du bahut, qui vont m’écouter jouer. Je fais un petit clin d’œil à mes deux jolies auditrices, Hercule est entre de bonnes mains avec Tsuki et Yumi, tout va bien; puis je commence à faire balader mes doigts sur le manche en faisant péter du gros son bien bourrin. Puis après quelques secondes je décide plutôt de partir dans un truc plus calme et envoûtant comme du blues ou du jazz, ce qui pourrait bien accompagner cette atmosphère si particulière qu’on a le privilège de ressentir grâce à cette endroit. Mes doigts caressent subtilement chaque cordes avec précision et élégance en même temps que le doux son de chaque notes viennent me chuchoter une subtile mélodie dans le creux de mes oreilles. J’espère que Yumi et Tsuki savent ressentir avec leur cœur ce genre de musique très subtil et très profonde.
Je suis comme dans un autre univers quand le manche de ma guitare se laisse parcourir de tout son long par mes doigts agiles, le rythme blues jazz m’offre de subtils frissons à chaque plan que je produis, à chaque enchaînement d’accore, à chaque instant. Je joue sur les mélodies et des notes improvisé instinctivement comme pour raconter une histoire. Une histoire personnelle que même moi je ne pourrais comprendre. Petit à petit je me laisse aller dans quelque chose de plus calme, plus triste, avec un petit coté celtique.
Quand je joue je m’imagine dans une magnifique forêt paradisiaque, je sens comme une présence derrière moi, une femme, mais j’ignore encore qui elle est. Je me sens malgré tout terriblement seul dans ce magnifique paysage. Puis la femme dont je n’aurais finalement pas vu le visage s’approche de moi et je sens comme quelque chose de différent. J’ouvre les yeux est c’est maintenant un paysage dévastés qui m’apparaît. Des cadavres d’animaux sont suspendus négligemment sur des vieux bâtiments délabrés. Mon jeu est si intense que j’en casserais presque les cordes. J’observe ce paysage apocalyptique un instant puis tout s’assombri un moment. Je suis dans un noir complet, terrifient. Ma guitare vibre violement et laisse entendre quelque cordes crier sous mes doigts. Puis une vive lumière parait soudainement et je suis maintenant au milieu d’un vieux village, des gens dansent, s’amusent, rigolent en faisant une farandole autours de moi, celui qui tient la guitare. Je m’égard quelque secondes de mes songes pour regarder Tsuki et Yumi et leur inciter à faire comme moi :

- Hey ! Hey ! Hey !

Je tape du pied sur un rythme festif qui ne dégage que du bonheur, avec peut être une subtile touche de mélancolie :

- Hey ! Hey ! Allez !

Mes doigts se déplacent maintenant à vivent allure sur le manche de ma guitare. Chaque notes est brèves et précises, le feeling de mon jeu me pousse à accélérer, je tape de plus en plus fort et de plus en plus vite du pied :

- Hey ! Hey ! Hey !

Dans ma tête tout les gens dansent comme des fou autour de moi, comme des gens heureux, il n’y a que du bonheur. Je suis comme dans un voyage dans le temps ou je me retrouve au bon milieu d’un petit village typiquement celtique, ou médiéval. Les gens on le sourire, je dois moi-même afficher un sourire quelque peu d’abrutit quand je joue. J’accélère encore, encore plus vite, je suis à fond, je tape du pied, je suis comme emporté dans les flemmes de la musique puis soudain tout s’arrête sur un accore joué avec légèreté et une gaîté apparente :

- Heeeeeeey !…

Je baisse les yeux légèrement je ne veux pas qu’elles me voient rougir. J’espère aussi qu’elles ne m’ont pas trop pris pour un dingue. La musique j’aime tellement ça que quand je jou ça me viens des tripes et du fond du cœur. Mais elles ont eu de la chance car j’aurais très bien pu leur jouer du bon gros Death Metal comme il y en à plus depuis les années 80, mais je ne sais pas si leur toutes petites oreilles sensibles auraient été capable de percevoir correctement ce coté subtil de la violence musical. J’attrape mon paquet de clope, je tirre une bonne latte et je leur dit tout en affichant un sourire que je ne peu cacher :

- Voila hé hé. C’était une petite improvisation.

Tsuki n’aurait su décrire se qu’elle ressentais à ce moment précis, n’aurait su décrire quelles étaient l’identité des sentiments qui l’avaient prise à la gorge tout le long de ce voyage, car s’en avait été un, elle avait voyagé, elle s’était sentie transporter vers un autre lieu… Peut être n’avait elle pas les même vision que sa meilleure amie, non plus celle de Phil, mais à travers cette mélodie, elle s’était crée une histoire, et elle n’aurait voulu que ce moment cesse, subjuguer par la beauté de la chose. C’est vrai qu’elle avait pourtant écouté beaucoup de musique, qu’elle avait été bercée avec ça, elle se souvient de ces moments blottis contre ces parents à écouter de vieux CD, sa main tenant celle en ce temps là encore complice de Shizuka, mais là, là… ! Elle n’aurait su dire pourquoi elle avait ressentis quelques chose d’aussi fort, peut être parce que Phil avait mis énormément de passion, voir toute son âme dans ces notes, ça l’avait laisser sans voix, ses yeux s’étaient légèrement agrandis, et elle écoutait… Elle écoutait… La jeune fille regardait ses mains se balader avec une agilité sur le manche et tout résonnait au fond elle, ça ne l’aurait déranger de rester ainsi des heures, voir toute une vie… ! Et puis un moment, le charme se rompu avec un dernier accord qui se laissa encore résonner quelques instant dans la pièce. Tsuki ne bougeait plus, il fixait la corde qui vibra un instant avant de redevenir immobile, puis elle releva lentement les yeux vers Phil. C’est seulement à ce moment qu’elle s’en rendit compte, elle en avait les larmes aux yeux, gêner, elle passa furtivement sa mains pour les sécher et faire croire à un possible mal aux yeux. Elle sourit alors, un sourire reconnaissant, admirative et subjuguer, regardant cette fois Phil dans les yeux, et murmurant à mi voix.

- C’était magnifique… !

Redescendant petit à petit peu sur terre, elle remis ses idées en place et dit à voix un peu plus haute d'une voix sincére.

- Tu as appris a jouer avec quelqu’un ? C’est… C’est tellement aah il me manque les mots !

Dit elle en agitant les mains, essayant de placer des mots sur se qu’elle avait ressentis, mais c’était tellement fort qu’elle n’y arrivait pas. C'était loins d'être une spécialiste en musique, mais elle pouvait le clmaer, Phil était un joueur grandiose personne ne pouvait le nier !

- Tu… Tu nous transporte quelques part d’autres c’est vraiment… Magique… !

Vous savez à quel point ça fait du bien une cigarette dans un moment pareil ? Non d’un chien vous aspirez doucement de façon à bien apprécier ce goût subtil, et enfin vous vous laissez tranquillement recracher la fumée par les narines comme j’ai l’habitude de le faire. Un geste simple mais qui à de la gueule, cette putain de nicotine aura ma peau et personne d’autre. J’apprécie ma clope comme si je venais de coucher avec la plus splendide des femmes, en faite je n’ai fait que jouer de la guitare. Les mots de Tsuki viennent littéralement faire un plongeon droit dans mon cœur. Ses mots, ses quelques mots qu’elle a pu dire, me touche profondément. Je prend une grande inspiration et j’essais de ne pas paraître comment je suis actuellement, c’est-à-dire franchement flatté et touché :

M… merci Tsuki…

Je lui tend aussitôt une des mes Marlboro savoir si elle en veux une, c’est comme pour la remercier de son compliment, c’est un peu con je sais, mais c’est la seule chose qui me vient a l’esprit pour éviter de rougir. Puis j’en propose une aussi à Yumi. Je doute qu’elles touchent à ces saloperies mais question de "on sait jamais" alors je demande :

Non ma jolie, ça fait 4 années que je gratouille et j’ai jamais pris de cour. Faut dire que j’ai pas mal de CD de musique et de style différent, je me base sur ça et mon oreille pour apprendre. Une clope ?…

Puis je m’approche de la fenêtre et je regarde brièvement si y’a pas quelque chose d’intéressant. À part un chien qui pisse dans le coin d’un mur y’a rien qui m’oblige à tenir le regard encore une seconde. Alors je me retourne de nouveau vers mes deux charmantes invitées, c’est bien plus intéressant et bien plus joli, puis je dis :

Ça me touche vraiment Tsuki, je suis ravis que ça te plaise…

Un sourire s’affiche sur mes lèvre, ça me fait tellement chaud au cœur :

…Il n’y à pas beaucoup de gens qui apprécie ce genre de musique, ça demande une certaine sensibilité et une certaine ouverture d’esprit que la plus part des gens ne sont pas capable de percevoir.

Toujours mon sourire aux lèvres, je m’approche de Tsuki d’un pas légèrement… hésitent. Ma main droite vient doucement frôler la fine peau de sa joue avant de remonter avec douceur vers son oreille, et de replacer correctement derrière une de ses très jolies mèches de cheveux :

Toi en revanche, tu as tout ressenti… ici.

Ma main vient taper sur ma poitrine au niveau du cœur. Un ange passe… je reprends aussitôt :

Euh… Vous… Vous voulez boire un truc j’ai de la bière ?

Yumi avait elle aussi véritablement apprécié mais c'était gardé de tout commentaire. Autant par timidité que par le fait qu'elle n'estime pas avoir un autre ami, autre que Tsuki ou Ryo.
Il lui tendit alors, ainsi qu'à elle une cigarette qu'elle regarda en louchant presque.
Sans façon, non ! C'était ce qui de toute évidence lui venait en tête elle ne voulait pas être "coincée" mais après avoir vu la photographie du ppoumon d'un fumeur, l'expérience ne lui semblait pas si alléchante. En guise de réponse elle répondit d'un mouvement de tête qui allait de droite à gauche. D'abords plutôt faible, elle donna un coup de coude discret à Tsuki en amplifiant son geste, de manière à lui faire comprendre que cela était tout sauf une bonne idée selon elle.
Alors, il se mit à parler de musique et de sa reconnaissance envers la cadette Umemura, Yumi, toujours concentrée sur les paroles de leur aîné, aquissait discrétement de la tête, comme pour elle même, dans l'espoir secret de ne pas être remarquée. Enfin, il proposa une bierre.
L'expérience était cette fois tentante pour Yumi qui de sa jeune vie avait déja bu quelques goutes, ramenées en cachette par Ryo. Que répondre cette fois-ci ? Lentement elle déglutie puis répondit faiblement un :

O... Oui, je veux bien, merci !...

Tsuki avait légèrement rougis quand Phil avait remis avec douceur une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, elle ne l’avait alors quitté des yeux et ne se détourna que quand il proposa à boire, son cœur battant légèrement plus vite qu’à l’accoutumé. Yumi n’avait pas encore pris le parole, et Tsuki ne se vit que surprise de l’entendre la reprendre pour accepter une bière. Quand à la jeune fille, elle ne voulais pas trop y toucher, elle ne gardait pas de très bon souvenir avec l’alcool, enfin, une vieille histoire, elle était dans une fête, il y a longtemps de ça, et un homme complètement ivre lui avait « offert » des paroles peu rassurante, Shizuka, et oui encore elle, avait eu la sage idée de prendre la main de sa sœur et de déguerpir sur le champ. A ce souvenir, Tsuki souria mélancoliquement et releva les yeux vers son camarade pour hocher négativement la tête.

- Ca ira moi, merci, j’ai pas très soif…

Elle caressa la petite tête de Hercule qu’elle tenait toujours entre ses mains et refixa la guitare de Phil, repensant au monde dans laquelle son guitariste l’avait plongé quelques minutes auparavant. Elle pensa alors à un autre musicien de la classe, et repris en regardant son camarade.

- Il y a un autre guitariste dans la classe, Hideki Tendo ! C’est un garçon très gentil vous pourriez peut être partager vos expérience personnel, ça serait sans doute enrichissant pour vous ?

Tsuki n’a pas détournée son jolie regard du mien quand je lui ai remis ça jolie petite mèche, et en plus je crois que je l’ai vu rougir. Non d’un chien mon cœur a failli me lâcher sur ce coup, tellement… tellement je sais pas quoi. C’est vrai qu’elle est vraiment mignonne cette Tsuki, et en plus elle sait écouter la musique, elle est sensible, faudrait avoir carrément de la connerie dans les neurones pour ne pas l‘apprécier. Moi c‘est le genre de jolie petit bout de femme qui ne me laisse pas indifférent. Yumi à comme l’air d’être un peu gênée ici, ou du moins d’être face à un crétin de con comme moi doit lui foutre les jetons qui sait. J’lui fait un sourire, faut qu’elle se lâche la Yumi, ici on est pépère, c’est l’endroit idéal pour se sentir bien, enfin pour moi en tout cas. J’ai limite l’impression qu’elle s’endors alors je décide de la réveiller un peu à ma manière :

- Réflexe !

J’ai chopé une bière que j’ai envoyé subitement dans sa direction en la faisant tourné dans les air, faut qu‘elle la rattrape absolument sinon la bière va finir sa trajectoire par terre en plein sur le sol du par terre. Tsuki boit pas d’alcool apparemment, le coup de je n’ai pas soif je connais, je la regarde et j’lui dit en faisant un clin d‘œil :

- Mais si t’as soif hé hé.

Je fais le même coup que avec Yumi, sauf que c’est cette fois c'est un paque de jus de fruit qui voltige en l‘air, j’espère qu’elle aime ça au moins, les jus de fruits. Y’a pas de mal à ne pas boire d‘alcool, d’ailleurs ça change au moins de tout ces jeunes qui n’ont que ça en tête, la picole. Moi je m’attrape une binouse et j’me dirige vers les filles, je chope fermement ma bière entre les mains et je donne un coup de dent dans la capsule pour l’enlever, et que je recrache dans un coin comme un Cow-Boy. Super, je me suis un peu planté dans le calcul et je viens de me faire big mal à une dents, pas grave, en tout cas mon visage reste passible de toute torture capsulaire.
Tsuki me parle d’un certain Hideki Tendo qui joue de la gratte. En effet ça peu être intéressant, le problème c’est que j’ai encore rarement rencontré des gars qui m’arrivaient à la hauteur. La plus part des gens de mon age qui se sont mis à la guitare ne savent jouer que du punk, du pop rock, ou certain truc bidon de néo Métal, et n’ont donc qu’une technique et une sensibilité musical très très limité pour pouvoir réellement s’éclater à jouer de la musique. Ça, bien évidement je ne le dit pas à Tsuki, je ne veux pas qu’on me disent que je me le pète, n’empêche que je le pense bien fort, et je suis souvent pessimiste à rencontrer d’autre musiciens. Toute fois je peu toujours rencontrer ce Tendo ça ne me coûte rien, moi je ne demande qu’une seul chose, être agréablement surpris. La jolie Tsuki je la regarde dans ses beaux yeux et je lui dit :

- Oui pourquoi pas, on peu essayer. Tu sais ou on pourrait le trouver ?

Je m’approche encore un peu plus de Tsuki, un sourir au lèvres, je penche légèrement ma tête vers son oreille pour lui dire presque en chuchotant :

- Mais toi, tu viendra nous voir jouer au moins hein ?

Tsuki avait rattraper la briquette de jus de fruit mais à un millimètre prêt, elle serait retomber sur le sol, sur ce point là, la jeune fille n’avait pas vraiment de très bon réflexes. Au fond elle, elle fut quand même rassuré de l’avoir rattraper à temps et se « félicité » d’avoir réussi à ne pas s’en être tiré trop mal. Elle sourit à Phil, rougissant quand même légèrement sur le fait qu’il avait compris l’histoire qu’elle ne touchait pas à l’alcool mais qu’une petite boisson n’était pas de refus. Déposant délicatement Hercule sur ses genoux, elle entreprit du boire son jus de fruit, jus de fruit qui lui fit remonter le souvenir de Shin-Ichi, elle priait intérieurement pour que Hinata arrête de le faire tourner en bourrique… Chose presque impossible, et ça lui faisait mal au cœur… Elle releva les yeux vers son camarade quand il repris la parole et répondit enthousiaste

- Généralement il est dans la salle de musique, il y passe même la plupart de son temps ! Je ne l’ai pas encore entendu joué, mais je sais qu’il est vraiment passionné parce qu’il fait, je tient ça Mitsune qui le connais bien ! Je crois même qu’il aurait projet de former un groupe…

Elle continua à siroté sa boisson quand Phil se pencha vers elle. Tsuki se tourna alors vers le garçon et se retrouva face à face avec lui, les battements de son cœur s’accélérèrent légèrement et elle eu toute les peines du monde à ne pas devenir rouge écarlate. Cependant se ressaisissant, elle souris comme dans son habitude et hocha la tête pour reprendre à la question de Phil, priant pour que le son de sa voix ne se montre pas trop troublé.

- Bien sur ! Maintenant que je t’ai entendu joué, ça va devenir comme une drogue, je ne vais pas m’en passer, alors pas question de rater une seule de tes préstations !

- Bien sur ! Maintenant que je t’ai entendu joué, ça va devenir comme une drogue, je ne vais pas m’en passer, alors pas question de rater une seule de tes préstations !

Je crois que quand Tsuki me dit ça j’ai fusillé la moitié de ma triste cigarette en une seule latte seulement. Sur ce coup j’ai vraiment fait travailler mes poumons nom d‘une hirondelle; c‘est à cause de l‘émotion, mais ils ont survécus c‘est l‘essentiel. Je recrache ensuite élégamment la fumée par les narines en prenant bien le temps de savourer chaque souffle en même temps que je caresse lentement et intensément du regard les yeux de Tsuki. Puis je lui dit en rigolant légèrement :

- Ça veux dire que j’aurais déjà une fane hé hé.

Une fois ma connerie vaseuse balancée je laisse mes pas s’approcher d’elle pour aller caresser moi aussi mon joli petit Hercule toujours blotti tendrement dans ses mains :

- Hé hé ce petit con il à l’air de t’apprécier… Il est comme moi ce rat… c’est pour ça que j’ai vite accrocher avec ce petit bout de poile. T’as l’air de bien l’aimer toi aussi…

J'ai fais des sous entendu, mais pour que les choses soient plus éxplicites je fais à mon tour glisser ma paume sur le dos velu de ma petite bête chérie, mais je dérive doucement pour ensuite laisser rapprocher mes mains vers celles de Tsuki. Tout en plongeant un regard charmeur et rassurent dans le siens, j’effleure sensuellement et du bout des doigts la fine peau qui recouvre ses douces mains. J’ai le rythme cardiaque d’un asthmatique qu’a couru un cent mètre, mon cœur m’en fait péter plein la poitrine, et malgré la mini goûte de sueur qui me coule sur la nuque je me sent terriblement bien. Je profite de cet instant pour inviter les subtils frissons que me provoque tendrement le contacte de sa douce peau à la mienne pour s’amplifier doucement en même temps qu’il me remonte le long du bras et pour ensuite les laisser finir de m’envahir tout le corps. Un frisson de bien être, de bonheur et de tendresse mélangé à une petite pointe d’adrénaline et de doute. Il me semble voir briller ses yeux, en tout cas dans les miens doivent y apparaître une nuit étoilé ou la lueur des astres viendraient refléter les moindre frémissement de mon cœur enflammé. Alors l’air un peu rêveur j’incline ma tête vers son oreille et je lui chuchote timidement ces quelque mots :

- En ce qui me concerne, je pense que c’est ton joli regard de Chibi-Hime qui m’a fait devenir accro. Ou c’est peut-être ton sourire qui sait ? En faite je ne sais pas trop il y a tellement de choses, mais je sais ce que je veux…

Mes mouvements se veulent rassurants et légers, et mon regard dans le siens ne peu pas être plus explicite. J'ai envies de me pencher pour l'embrasser, laisser mes lèvres parcourir les siennes, mais cette fois-ci ce n'est pas une de mes blagues vaseuses, alors j'attends de voir sa réaction. Je repense à tout à l’heure, à la crasse que j’ai fait à madame Susuki, j’espère qu’elle comprendra mon humour de con; Hideki Tendo je me demande si il joue bien de la guitare; Hinita qui est en train d’embobiner ce pauvre Shin-Ichi; Yumi qui doit être mal à l’aise dans le coin et Domêki qui est certainement en train de se taper cette con de Yuka…
Mon esprit c’est évadé l’espace d’un subtil instant mais mon attention se reporte aussitôt sur Tsuki. Je lui souris tendrement, et sans lâcher mon regard rassurent et sincère du siens, j'attends… peut être mes attentes son trop demandées pour un bâtard de mon espèce qui n’a de famille qu’un rat, mais j'attends…

Elle aurait parié que les battements de son cœur étaient discernables à 5kilomètre à la ronde à cet instant… Ils s’étaient accélérés au moment ou Phil avait laissé entrevoir un sous entendu, et ne s’était vu qu’amplifier par la suite. Mais elle était bien, étrangement bien, elle n’aurait pas pu décrire se qu’elle ressentais, en fait, plusieurs sentiments la tiraillait, de la peur, de l'attachement, de l'envie, de l'espoir, de la surprise, de la douleur, de l'appréhension, du doute… De l'amour ? A cette pensée, elle rougis de plus belle, son camarade était maintenant tout près d’elle et il la regardait… Elle le regardait aussi… Dans les yeux, et sans pouvoir décrocher son attention du regard du garçon. L’amour, elle ne s’y connaissait pas trop sur le sujet, oh certes elle était déjà tomber amoureuse, mais à chaque fois elle en sortais plus avec des souvenirs malheureux que heureux. Elle n’osait pas trop bouger, dans un premier temps, par timidité, par pudeur, non, elle ne savait pas trop comment dire… Elle était peut être tout simplement troublé, troublé, mais touché. Elle sourit alors, elle n’aurait voulu pour rien au monde que cet instant s’arrête, car pour une fois, elle se sentait bien. C’était comme si les choses autour d’elle s’étaient effacées, dans sa tête résonnait encore la musique de Phil, et en face d’elle, son camarade, aux yeux si noir, si mystérieux, si beau… Elle se surpris à détailler ce regard si envoûtant mais ne s’y détacha pas pour autant. Elle se pencha légèrement, mais ne pu finaliser ses pensées, elle n’osait pas, son cœur se remit à battre méchamment dans sa poitrine, comme pour lui dire qu’elle était une idiote, que jusqu’alors elle n’avait jamais oser et en avait toujours tiré des regrets alors cette fois… Il fallait foncer ! Tsuki serra sa main dans celle de Phil et laissa ses lèvres de poser délicatement sur celle du garçon. C’était son premier baiser, c’était la première fois qu’elle s’était attachée à quelqu’un si vite, mais c’était la première fois qu’elle ressentait quelque chose d’aussi fort… Elle se détacha lentement, plus rouge que jamais, avait peur d’avoir été trop rapide, priait intérieurement pour que Phil ne pense pas qu’elle était une fille qui faisait ça tout les jours, car c’était loin d’être le cas… ! Elle baissa légèrement les yeux, et attendit à son tour, hesitante et à la fois sur d'elle, et son coeur qui menaçait toujours de sortir de sa poitrine si il continuait à battre comme ça...

De gène comme de rage, Yumi rougit.
*Ca va, je dérange pas ?! Vous avez pas besoin d'un hotel, ça va aller ?!*
D'une lenteur anormale, elle attrapa Hercule et se leva aussitôt. Elle s'appuya de sa hanche contre une poutre et murmura quelques mots à Hercule, puis releva la tête vers le plafond en signe de reflexion. Oui, tout ce qu'il lui restait à faire était de partir, tout simplement. Depuis le début elle n'était nullement à sa place ici. Elle déposa donc le rat sur le lit de son propriétaire puis partit toujours aussi lentement. Juste au moment où Tsuki détachait ses lêvres de celles de son français. Profondément dégoutée, elle lacha un vague murmure,

Je retourne en cours.

Puis fit tout le chemin en sens inverse, dix contre un que les deux, là n'auront pas remarqué son absence !

La salle de cours

Sans dire un mot, ne laissant apparaître en moi que mon regard passionné et rêveur, je laisse approcher les lèvres de Tsuki contre les miennes. A cet instant plus rien n’a d’importance à part nous deux, je me moque de tout, de cette Hinita, de Yumi qui doit être mal à l’aise, de la guerre dans le monde etc… à cet instant mon cœur bas si vite que je ne peu qu’accepter ce bouquet de tendresse qui me tend les bras et d’être égoïste le temps d’un baisé. Puis ses lèvres viennent enfin se poser contre les miennes, elle sont douces, fines et sucrée. L’espace d’un instant j’ai comme cette sensation que tout n’est qu’illusion, un rêve qui s’éteindra dans quelque secondes en même temps que mon espoir s‘envolera dans les flemmes de la réalité. Mais aujourd’hui toute cette tendresse qui m’est donnée est belle et bien réel, ce que je ressent est bien réel, profond, alors je me laisse posséder dans ce baisé passionné quand soudain Yumi nous parle et retire Hercule des mains de Tsuki. Mais ça n’a aucune importance, je ni prête que peu d’attention et mes doigts viennent aussitôt caresser les bras de Tsuki jusque en haut de ses épaules pour ensuite redescendre lentement et sensuellement vers ses anches. Avec douceur je la rapproche contre moi, sa poitrine contre la mienne je pourrait presque entendre ses battement de cœur, puis je continue de savourer cette instant, ces frisons, cette douceur, ce bonheur que je partage avec Tsuki. Je ne sais combien de temps ce baisé aura duré, trop cour de toute façon, mais nos lèvres finissent par se séparer, lentement, très lentement, mon visage reste toujours à quelque centimètre du sien à peine, comme si nos regard nous tenaient enchaîner l'un l'autre. Je ne peu pas me séparer de son regard, je suis comme envoûté, ce baisé étais fabuleux, je n'avais jamais ressenti ça, puis j'entends Yumi partir mais je suis toujours comme dans un rêve, tenant dans mes bras Tsuji, la douce Tsuki...

Tsuki se sentait tellement bien, elle profita de ce moment magique et plongea ses yeux dans celui a qui elle avait donné son premier baiser, souriante. La jeune fille aurait pu parier qu’elle rêvait, hors, elle était loin d’être dans un monde imaginaire, elle était belle et bien dans la réalité… C’est alors que la voix de sa meilleure amie lui parvint, une voix froide, presque dégoûter qui fit revenir Tsuki sur terre. Quand elle tourna la tête, sa camarade avait déjà passé le cadre de la porte, une boule d’angoisser se forma alors dans la gorge de l’adolescente. Etrange sentiment qu’elle ressentait la, elle touchait le paradis mais quelque chose la faisait souffrir tout là haut, elle retourna son attention vers Phil, mais elle repensait à la sonorité de la voix de Yumi qui l’avait complètement chamboulé. Que faire ? Tiraillement… Tsuki re jeta un cou d’œil à la porte, puis de nouveau vers celui pour qui son cœur s’emballait, comme pour lui demander de l’aide. Est-ce qu’elle avait fait quelques chose de mal ? Juste l’aimer, était ce un mal ? D’un côté se plongeant dans son univers, non… Dans leur univers, ils avaient totalement laissé Yumi, comme elle devait lui en vouloir… !

- Yumi elle...!

S'était la seule chose qu'elle pu prononcer, se rendant compte que sa gorge était noué, enfaite, peut être aurait elle du culpabiliser, mais elle n'y arrivais pas car elle était bien, et elle avait donc l'impression d'être coupable de quelque chose... Tsuki baissa légèrement les yeux, serrant la mai de Phil dans la sienneà nouveau à l'attente que quelque chose surivenne.

Yumi elle est… possessive.

Je fini aussitôt à ma manière la phrase de Tsuki qu‘elle ne réussi même pas à terminer tellement quelque chose semblais lui travailler l‘esprit. C’est pas le genre de truc que j’aurais voulu dire après ce baisé que je suis pas prêt d’oublier, mais Tsuki avait en effet l’air d’être mal à l’aise à cause de la réaction de son amie. Toute fois je suis très calme et cette situation me ferais presque rigoler, je regarde Tsuki dans les yeux avec un sourire et je lui dit pour la rassurer :

Mais c’est vrai que sur ce coup je comprend pas cette réaction, enfin c’est pas grave ça lui passera, et si c’est réellement ton amie elle ne devrait pas réagir de la sorte.

Je sert les mains de Tsuki en lui faisant de petites caresses sur la peau, je me sent tellement bien que je ne veux pas que Yumi détruise tout par une réaction puéril. Ma main vient ensuite caresser sa lèvre inférieur pour remonter doucement sur sa pommette comme pour lui dessiner un sourire, Tsuki est vraiment une fille magnifique et j’ai pas envies que tout se casse la gueule :

Tu viens ici quand tu veux y’a aucun soucis tu sais, ça me ferait même plaisir.

Je regarde Hercule en train de me mordiller et de me bousiller ce qui me sert de lit, c’est vraiment un petit con ce rat, je l’adore. Je me retourne vers Tsuki, mon cœur battant toujours à vive allure, j’ai tellement pas envies de créer d’embrouille.

» Phil Anselmo