Crétin, crétin, crétin !!!

Bouillonante de fureure, Yuka marcha à une allure t'elle que l'on la croirait en train de courir avant de se placer devant banc . Elle balança un grand coup de pied dans le sol avant de jeter sur le bitume son sac. Enfin, elle s'assit, puis lissant sa jupe de ses fines mains aux ongles parfaitement manucurés, s'alongea sur toute la longueur du banc afin que personne ne vienne s'asseoir en sa companie, observant le ciel qu'elle prenait rarement la peine de contempler habituellement.

*C'en était trop !!! Hj'ai bien fait ! Il a tout à fait raison, on finira par se tuer un jour et j'ai dans l'idée que ce jour se rapproche dangereusement pour lui !!!*

Il fallait placer les bons mots, au bon moment, ne pas laisser croire son adversaire des idées fausses. Dômeki rageait du cou que lui avait infligé la jeune fille, mais se qui le faisait enragé encore plus, c’était que la dernière phrase qu’elle lui avait adressé l’entêtait encore plus… Arrivé près du banc, il posa ses mains contre le mur, baissa la tête, et ainsi regarda dans les yeux la jeune fille qui était allongé sur son banc.

- A quoi tu joues ? Ta couché avec Tsunemasa ou quoi, tu réagis comme ce putain de type !

Une de ses mains se roula en poing avec lequel il frappa un cou sec dans le mur. Il soupira puis repris toujours aussi énervé.

- Tout à l’heure, si j’ai relevé Watanabe, c’était juste pour voir ta réaction !

Hein ?! Il se justifiait ?! Merde non, il fallait rattraper ça ! Ca dignité venait de prendre un sacré cou, mais il s’était fichu volontairement la dedans, à lui de s’en servir… Il se redressa en fermant les yeux, relevant la tête vers le ciel mais gardant les yeux clos.

* Des gamins, des vrais gamins...*

A l'arivée de Domêki, Yuka avait fermé les yeux.

* Caaasses-toi, conaaard ....*

Elle l'entendit commencer à lui parler d'avoir couché avec Tsunemasa, phrase à laquelle elle eut réagit d'un petit rire discret qui signifiait : "Nan mais quel con, j'vous jure" puis elle entendi tun grand auquel elle devina imédiatement la raison, ce mec, elle le connaissait comme si elle l'avait fait.

*T'aurais bien aimé que ce soit ma tête, hein ?* pensa t'elle avec rage et amertume.

Puis vint une phrase où Domêki se justifiait. Attendez ! Justifier ?? Domêki ??? De surprise Yuka ouvrit brusquement les yeux pourvoir si Domêki se fichait d'elle ou non. Manifestament, non.

Ma ... ré-a-ction ...? Qu'est-ce que tu ..? Oh et puis merde, laisse tomber ! T'es v'nu jusque là pour me dire ça ou t'as eu envie de maltraiter ce bout de mur en particulier ?

Domêki rebaissa les yeux vers son interlocutrice, lui jetant un regard froid mais presque absent.

- J’avoue que ce bout du mur m’attirait particulièrement alors juste par plaisir je suis venue donner un cou dedans… Réfléchis un peu merde, t’es vraiment conne il y a rien à faire…

Dômeki continua de regarder Yuka, espérant que sa première phrase était bien passé pour ironique et que la jeune fille comprendrait d’elle-même se qu’il ne voulais pas avouer, vu que oui, il n’était venue en fait que pour lui dire ça… Il soupira et fit un geste de la main avant de détourner les talons et rejoindre Yuri.

- Laisse tomber…

Tête basse, il parcouru la cour du collège pour en rejoindre son point opposé et s'assoir sur un banc dans le fond, près de Yuri, laissant ainsi sa camarade méditer sur ses dires si elle le souhaitait. Cette histoire commençait sérieusement à être tordue, il avait pourtant jurer de la détruire, donc la voir furieuse aurait du lui faire plaisir, pourtant, il était allez se justifier… Allez chercher l’erreur.

Yuka referma ses yeux. Elle soupira. Sa colère était retombée. Habituellement elle était plutôt rancunière mais étrangement, elle ne ressentait plus aucune rage envers son meilleur ennemi. Pourquoi ? Peut être parce qu'il venait de se justifier ? La collèginenne posa sa main sur ses yeux. C'etait trop tordu, c'était plus marrant ! Et pourquoi pensait-elle à lui comme ça ? Il est désagréable, violent, aggressif, il n'avait pour lui que son physique avantageux qui couvrait un intérieur pourri. Alors pourquoi ? Lorsque Yuka se releva, s'asseyant tout en lissant sa jupe, elle ouvrit ses yeux sur le soleil brillant dans le ciel parmis de petits nuages. Elle chercha du regard où pouvait être arrivé Domêki. Enfin, elle le trouva. Assis. .... A côté de la toxico ...! Les joues de l'adolescentes rougirent de fureure. Sa colère était remontée, Yuka prit son sac et partit d'un pas rapide, bousculant les élèves nombreux désormais sur son chemin. Agacée, elle les poussait d'un rever violent de la main. Qu'avais t'ils tous à se meettre exprès dans son champs de vision ?

Entrée intérieure