La rencontre de Domêki et de Yuka

Devant le collège Kaito, une petite foule se presse dans la matinée ensoleillée. Ce n'est pas n'importe quel jour, c'est la rentrée.
Alors que de grands dadet avance sans se presser, peu heureux de cette nouvelle année, de touts petits se pressent, impatient de découvrir ce nouveau monde mais quand même intimidés par tout ce monde.
Mais ce qu'ils avaient tous en commun, c'était ce petit uniforme bleu marine qui leur allait tous à ravir.
Alors que les élèves se dirigeaient tant bien que mal vers leur nouvelle classe, dans un rayon de soleil, parmis les retardataires qui court vers leur nouveau lieu d'étude, une demoiselle de première année, âgée d'environs 12 ans et à la longue crinière chatain fait son apparition, traçant son chemin d'un pas lent et calme, habillée d'un mini-top léopard, d'une jupe extra-courte en jean et de longue bottes de plastique noir au lieu de l'habituel uniforme.
Indiférente au monde qui l'entour, elle se dirige vers sa classe, ne faisant aucun cas des regards étonnées que l'on lui jette.
Enfin, elle arrive à destination et ouvre sans se presser la porte. Là, les élèves discutent, des amis se retrouvent. A cette vision la jeune fille soupira :

*Qu'ils sont désolants ...*

Puis elle se mit à son tour en quête de retrouver ses connaissances. Avant d'avoir atteint sa cible, elle entend derrière elle la voix de ses objets de recherche :

- Hey, Yuka ! C'est pas vrai, dès le premier jour, t'es obligée de te faire remarquer !

- Hinata-samaaaa !!! s'écria en guise de réponse la prénommée Yuka.

Domêki débarqua alors dans la salle de classe. Mains dans les poches, il ne pris pas la peine de les sortir pour ouvrir la porte de la salle de classe, il opta plutôt pour donner dedans, un cou de pied qui l’envoya directement contre le mur ou elle vibra sous l’impact du choc. Quelque regard c’était tourné vers lui, mais le jeune garçon n’y pris même pas garde. Il avait 12ans, et déjà une haine sans borne face à ceux qui l’entouraient, un cou d’œil avait suffit : ils étaient tous minables. Il y a un an, Domêki avait revu sa mère, cette coureuse, cette putain, selon le garçon, ouai, il avait pas honte de qualifier sa mère comme ça, c’était plutôt d’elle qu’il avait honte. Toute sa famille toute façon, et puis tout les autres ! Début de misanthropie… ? Plonger dans ses pensées, dans son trou noir, il ne se rendit pas compte qu’il venait de bousculer une fille. Il trébucha et manqua peu de se retrouver la tête contre le sol, mais récupérant l’équilibre à temps, il se retourna violement et dévisagea la personne en serrant les dents.

- Tu pourrais pas faire attention ?!

Tonitrua t’il férocement vers sa camarade. Mais soudain son expression changea, d’abord, la surprise, il regarda l’adolescente de la tête au pied avec des yeux agrandis par la stupéfaction, stupéfaction qui tourna au dégoût. Il remis ses mains dans les poches et désigna la concerné d’un signe de tête.

- Hé toi, t’es venu faire les trottoirs ou v’nir en cour ?!

Il plongea son regard dans celui de la fille sans ciller avant de soupirer comme fatigué et regarder dans une autre direction.

- Tin’ j’vous jure…

* Et après ça s’étonne de se faire sauter…*

Pensa t'il avec mépris au souvenir de sa mère, passant furtivement son pouce sur sa lèvre et fronçant les sourcils.

Heureuse de revoir son idole, Yuka ne tenait plus en place. C'est alors qu'un autre de ses camarades la bouscula. Après l'avoir détaillée du regard, il lui lança :

"Hé, toi ! T’es venu faire les trottoirs ou v’nir en cour ?! Tin’ j’vous jure…"

Piquée à vif, trouvant tout d'abord le jeune homme extrêmement séduidant, puis enormément insolent, Yuka prit la décision de sortir le grand jeu :

Les cours ou le trottoirs ... Hum, je dirais que cela ce rapprocherait plutôt du trottoir ! lui dit-elle, les yeux remplit de défis. Ca pose un problème à m'sieur premier de la classe dans son joli p'tit costume, heeeeeiiiiin ??

Elle le toisait méchament, un sourire narquois peint sur le visage mais le nez retroussé comme si elle respirait une odeur putride tout en son visage inspirait un profond dégoût, à peine si elle ne lui crachait pas dessus.

A la repartis de Yuka, Domêki retourna son sujet d’attention sur elle, redressant un sourcil et la toisant d’un regard mauvais. C’est alors qu’il sourit, faisant claqué sa langue contre son palais, il s’avança vers sa camarade en regardant ailleurs, et une fois en face d’elle, il colla son front contre le siens, plongea ses yeux noir dans ceux de l’adolescente.

- Ecoute ma jolie, c’est bien sympa de vouloir se la jouer cool mais pas de ça avec moi… Si t’as envie de faire les trottoirs, bah vas-y ma vieille, après tout qui t’y retiens ? J’en ai rien à foutre de se que tu va faire de ta putain de vie, du chemin que tu veux prendre, tout se que je te demande c’est de pas te trouver dans le miens de chemin, compris ?

Autant au début il avait commencé avec une voix d’une lenteur effrayante, il avait finit sur un ton plutôt énervé les dernier mot qu’il avait prononcé. Il soupira et s’écarta de Yuka en se détournant.

- Je vois pas pourquoi je m’enquiquine toute façon t’en vaut pas la peine je crois…

Replique connu mais efficace selon lui. Il s’avança vers la table tout au fond de la salle, près de la fenêtre, et balança sans ménagement sa sacoche dessus en regardant par la vitre. Il faisait beau… Domêki ne voyait comment il pouvait faire beau dans un monde comme le leur, un monde ou se qui savais s’imposer avait le pouvoir de faire tordre qui que se soit et qui ainsi ils se feraient respecté par une bande de mouton craintif. Il serait de ses gens là. Tout simplement pare qu’il avait soif de vengeance, il allait faire des conneries, faire regretter à tout le monde vu qu’il ne savait pas qui était le principal responsable, ben voilà, totu le monde en prendrait pour son grade et ça seras très bien comme ça. Elle faisait les trottoirs l’autre ? Tant mieux pour elle qu’est ce que vous voulez qu’il dise, elle se retrouvera avec un gosse dont elle sera pas quoi faire, elle lui bousillera la vie, au pire le refilera à ses grand parents… Tiens, c’était pas déjà vu ça ? C’était tout simplement se qui lui était arrivé personnellement…

Yuka était restée de marbre tout au long de la tirade, enfin elle décida de s'approcher du jeune homme. Elle se mit bien dans son champs de vision et, à son tour colla son front contre le sien :

Qui a dit que je venais faire le troittoir ? J'ai dit que cela s'en rapprochait mais pas qu'il s'agissait de cela ! Ah, mon Dieu quelles conneries on peut sortir quant on est puceau, j'vous jure ... Tu sais, il arrive qu'il y ait de plus beau poissons dans une salles de classes que sur les routes !... Pauvre mec ...

Elle avait débiter tout cela d'une traite pendant que ses yeux rivés sur ceux de Domeki étaient éclairés d'une lueur malsaine.

Après ça, un silence s’installa entre les deux jeunes gens. Domêki hésitais encore, éclater de rire ou baffer cette idiote ? Finalement, il ne dit rien, croisa lentement les bras et jugeant l’adolescente en relevant une nouvelle fois un sourcil. Il prolongea le silence avant de reprendre d’une voix neutre.

- Mon dieu ma pauvre, c’est ou qu’il faut donner de l’argent, tu me fait de la peine là…

Sans quitter le regard haineux de sa camarade, Domêki s’écarta, posant ses pieds sur la table et passant ses deux mains jointes derrière sa tête.

- C’est bon t’as utilisé tout ton vocabulaire t’es fière ? Voilà que mademoiselle parle de puceau, mais tu te prend pour quoi là, c’est toi la pauvre fille… ! Pourquoi tu viens me parler d’ailleurs ? Tu veux m’avoir dans tes filets allez avoue le...

Dit il avec un sourire moqueur avant de reprendre d'une voix tout aussi antipathique.

- Place pas trop d'espoir la dedans t'es pas mon style, et je me demande comment des mecs ont eu l'audace, parce que j'appellerais ça comme ça, de ta sauter, crois moi ça devait être un paris sinon ils l'auraient jamais fait...

Yuka bouillonait.

*Pour qui se prend t-il ce p'tit branleur ?!*

Néanmoins, perdre son sang-froid serait accorder la victoire à ce boufon. Il n'y en était pas question, alors, Yuka resta de marbre ou tout du moins ne s'enerva pas d'avantage.

*Un truc, un truc, vite !*

Elle prit donc ... la décision de rire. Un long rire moqueur qui montrait bien à ce jeune homme qu'elle le prenait pour un crétin et qu'il avait tout à fait tord.

Et je peux savoir quel est le nom de celui qui croit me clouer le bec ? Tu vois, désolée d'anéentir tes espoirs mais je ne m'abaisserais jamais à de la seconde qualité !... Je les préfère plus ... mature !

finit-elle en tournant la tête vers la porte qui venait de s'ouvrir sur leur professeur principal (plutôt bel homme, cela dit en passant).

Si tu vois ce que je veux dire ? lui murmura t'elle en s'éloignant vers sa place, bien droite.

L’arrivé de leur professeur n’arrêta pas Domêki pour autant, se levant légèrement de sa chaise pour rattraper le poignet fin de sa camarade et la forcé à le regarder, il repris avec un sourire doucereux.

- Mon nom ? Domêki Terashima. Quand au tiens… Je m’en fiche pas mal en fait !

Il lâcha sans douceur sa prise et se réinstalla sur sa chaise, refaisant claquer la langue contre son palais et sans quitter sa camarade des yeux. Voilà un petit jeu auquel il commençait à prendre goûts, provoqué cette fille pour mieux la détruire quand elle se sentirait glorieuse, c’était le pied, un bon passe temps… Il attrapa un stylo qu’il fit tourner entre ses doigts en provoquant toujours l ‘autre du regard.

- Pourquoi tu partais ? T’as plus rien à me répondre alors tu t’esquive ? Un petit cou et puis s’en va, hum… Un peu normale vu ton statut, ça marche comme ça dans le métier pas vrai ?

Il lança alors le stylo sur le front de la jeune fille et croisa les bras sur son bureau en penchant légèrement la tête avec un sourire mauvais plein de defis.

- Eh, vous deux la bas ! Mettez vous debout devant vos tables je vous prie ! intervint leur professeur.

Dos au reste de la classe, Yuka fit un sourire mauvais au jeune homme avant de lui répondre dans un siflement :

Mon nom ? Tu ne le veux pas mais tu l'auras quand même, tu vas même commencer à me connaître ... Retiens ce nom : Yuka Ichigo ...

Elle lui adressa à nouveau un sourire malsain avant que son visage ne change complétement pour se remplir de larmes. Elle s'écria en se tournant vers son professeur :

Excusez-moi sensei !!! C'est lui, il m'as fait remarquer que ma tenue n'étais pas convenable d'une manière blessante !! Je ne savais pas moi ... Ma mère ne m'avait pas sortit d'uniforme ! Et là quand je vais à ma place, il m'attrape le poignet et me dit plein de choses encore plus blessantes !!!

- Mais quelle pauvre conne !

Lâcha t’il avec un regard atterré, et sans faire aucun effort pour baisser le ton. Elle avait besoin d’un arbitre pour leur histoire ?! C’était vraiment qu’elle était minable… Le pire c’est qu’elle était crédible, mais n’importe quoi franchement. Dômeki se releva, sa chaise retombant en arrière dans un grand fracas mais il su dés lors qu’il ne se rasssirait pas…

- Vous allez pas me dire que c’est faux…

Remettant ses mains dans les poches, il s’avança vers son professeur avec dédains.

- Faut dire se qui est, sérieusement ! A part si vous vous rincez l’œil, vous aussi comme tout les autres mecs en chaleurs de cette classe.

Lança t’il agressivement en pointant du pouce derrière lui ses camarades qui se reprirent ou qui au contraire se tournèrent intéressé vers la scène.

- Ca m’étonnerais pas, sympa le tableau ! Allez soyez franc, vous voulez voir ses petits dessous !

Domêki attrapa alors la jupe de Yuka et la releva, déclanchant les gloussements des autres derrière ou le saignement de nez de certain…

- Heureux ?

- Terashima-Kun, Ichigo-San, sortez d’ici tout de suite !

- Ooh mais avec plaisir…

Dômêki lança un petit sourire à son cher professeur et alla attraper sa sacoche qu'il fit bascuer derrière son epaule, se dirigeant vers la sortie. Il s'arrêta au cadre de la porte et posa son dos contre le mur en lançant u regard à Yuka qui voulais tout dire.

* Tu m'as mis dans la merde, tu me suivras dedans... T'as décider de faire de ma vie en enfer, tu y seras entrainer aussi ! *

Yuka , dont les larmes redoublaient d'intensité, s'inclina en reniflant et en lissant sa jupe. Elle avança d'un air piteux, attrapa son sac fit un sourire discret à Hinata et Yukie qui voulait bien dire "Courage les filles, ce mec, j'vais lui faire sa fête !". Elle s'en alla alors sur les talons de Domeki, s'inclinant une nouvelle fois et franchissant le seuil pour se retrouver dans le couloir.
Une fois dans ce dernier, elle s'étira, lançant son sac à ses pieds.

Terashima ! Thank-youuu ! lança la collégienne à son camarade. Je me demandais comment je pourrais me tirer de cette salle !

- J’ai pas fait ça dans ton intérêt arrête ça…

Lança Domêki avant de se retourner pour faire face à Yuka, avec cette expression de dégoût qu’il avait depuis la première fois qu’il l’avait vu.

- Je sais très bien que t’aime t’exhibé, j’ai conscience de t’avoir rendu service mais c’était le seule moyen pour que t’es pas l’aide de quelqu’un pour me répondre.

Il avait dit cela tout en s’avançant vers la jeune fille d’un pas régulier, arrivé maintenant à quelques centimètre de sa camarade, il attrapa son poignet et la plaqua contre le mur.

- Tu peux crier si ça te chante, ça me prouvera que t’es une lâche, pour le moment c’est l’image que j’ai de toi, même si tu doit sûrement t’en contrebalancer vu que je me fou de se que tu penses de moi moi-même.

Tout près de la jeune fille, Domêki repris maintenant dans un susurrement en s’approchant de l’oreille de Yuka.

- Tu sais quoi, j’crois pas forcement au destin mais je peux t’avouer que malgré mes espérance, tu croiseras plus d’une fois mon putain de chemin, on en a pas finis tout les deux…

Il lâcha alors la fille et recula de quelque pas, récupérant sa sacoche qu’il avait balancé contre le mur lorsqu’il avait saisis Yuka. Il l’epousta puis se tourna une nouvelle fois vers la jeune fille.

- Quoi tu t’attendais à autre chose peut être ? Je t’ai dit que moi je ferais pas partis des mecs qui s’agglutine dans ton filet, du moins tant que j'en aurais pas penser l'utilité envisageable...

Tu sais quoi Terashima ?

Lui lança t'elle, un sourire aux lêvres. D'un pas sensuel, elle se rapprocha à nouveau de Domeki, le fixant de ses yeux sombres.

J'ai toutes les raisons de te haïr intensément pourtant, j'ai comme une sorte de ... sympathie à ton égard ... Quoique non, je dirais plutôt de la pitié ! Tu m'amuse. Je t'ai pourtant bien dit que je ne m'abessais pas à de la seconde qualité, et toi, tu t'imagine encore que je te suis sensible ! Pauvre garçon, Ichigo Yuka n'est jamais tombé dans le piège d'un mec, héhéhé ...

Elle s'approcha plus près encore puis lui déposa un "smack" sur les lêvres avant de sourire à nouveau :

PAr contre, tous les mecs que j'ai voulut y sont tombé ! Me nargue pas, j'ai vraiment pas envie qu't'en soit !...

Hors de lui, y avait il un autre mot pour qualifier l’état de Domêki à ce moment la ? Se fut par réflexe, quand Yuka eu terminer sa dernière phrase, il roula sa main en poing qui atterrit directement dans le nez de la jeune fille.

* Merde, je frappe les femme maintenant…*

Sauf que la, elle l’avait bien chercher, et bien mériter ! Mais nan c’était idiot de réagir comme ça, et il fallait vite qu’il zappe cette pulsion sinon elle allait pouvoir en jouer, et bien facilement…

- C’est bien… ! Tu, te défend bien mieux qu’en t’es seule !

Minable, ah non hé, elle n’allait pas l’avoir ?!

- Parle pas trop vite, tu sais pas se qui t’arriveras, je peux te parier que je te ferais ciller un de ces jours, mais juste pour mon amusement personnel… Mon propre intérêt… Et toi, tu seras tombé dans mon piège… Mais jamais ça ne sera le contraire, jamais…

Cracha t’il avec répulsion. Il se détourna, serrant le poing qui avait atterris quelques instant avant en direction de Yuka et le regardant en tremblant de rage.

- Vous les femmes, vous êtes tous des garces, pas une pour rattraper l’autres…

* Je jure, que elle, elle je vais la détruire, mais je ne me laisserais jamais tomber dans son piège, si je flenche ça sera pour m'amuser, mais jamais je ne lui appartiendrais... *

*J'adore ce genre de réaction ... Hihi, pas si indifférent mon grand ...*

Lentement, s'époussetant, Yuka se releva, essuyant de sa fine main le sang qui avait commencé à couler de son nez.

Hahaha ... ria t-elle doucement en contemplant les goutes de sang sur sa main. C'est bien ce que je pensais, t'es plutôt interressant dans ton genre !... Alors comme ça on a les nerfs à fleurs de peau, hein ? Je te pensais plus loyal que ça, frapper une fille, allons bon ...
Moi, craquer pour un homme qui m'aura frapper ? T'es canon, c'est un fait mais peut être un peu trop chétif, pour moi !... Je n'amuse personne, je m'amuse ...

Un temps passa, elle pencha la tête avec le sourire angélique d'une petite fille et finit :

Nuance !...

- Mais tait toi !

Soupira Domêki en fronçant les sourcils du genre « tu me donne mal à la tête » et détournant le regard. Regard qu’il replaça de suite sur Yuka, mot d’ordre il ne fallait la quitter des yeux, ça serait une preuve qu’elle domine, hors, il voulait avoir la situation entre les mains, sentir qu’il dominait… Mais ce n’était pas le cas, et il eu toute les peines du monde à ne pas reperdre son sang froid.

- Tu t’amuses ? Mais moi aussi je m’amuse qu'est ce que tu crois… ! Rectification, tu penses n'amuser personne mais tu m’amuses, et ça à l’air d’être réciproque… Ca me dégoûte de dire ça mais finalement on à peut être des points commun.

Ah cette phrase, machinalement Dômeki esquissa une sorte de grimace, il l’aurait bien retirer cette phrase, pourquoi avait il sortit ça ? Enfin bref…

- Crois se que tu veux, pense se que tu veux, tout se que je peux te prédire c’est que tu ne sortira pas gagnante du jeux dans lequel tu t’es lancé, même si les premier lancé de dés sont amusant…

Yuka souria. D'un sourire qui veut empêcher un rire. Rire qui lui échapa tout de même d'un son cristallin.

Amusant, c'est sûr, moi ne pas gagner, cela l'est d'autant moins !... Do-mê-ki-chaaan !... Qui sera le premier à ne plus pouvoir tenir tête à l'autre, hein ? Un partie qui s'annonce longue mais que je jure de ne pas perdre !

Comme le jeune homme l'avait dit, ils "s'amusaient" entre eux. Il "s'amusaient" d'un jeu qu'il est hors de question de perdre, un jeu qui en deviendrai même malsain.

Et puis tu sais, souria t-elle. Il est vrai que nous avons des points communs, mais ... je pense que tu me souestime légèrement !...

- Dans ce cas il y a toujours rapport de réciprocité, tu ne te rends décidément pas compte dans la galère ou tu viens de te plonger…

Il semblait sur de lui, mais avait prononcé ces quelques mots d’un ton étrangement neutre. Quelques choses l’agaçaient, le fait que pour la première fois son adversaire était au moins aussi sur que lui, et tenait bon, mais ça rendait aussi la chose plus intéressante. Ca ne faisait que quelque minute que Yuka et Domêki s’était vu pour la première fois, mais autant l’un que l’autre, devait se douter que ça ne serait la dernière fois que leur regard noirs se croiserait, regards haineux, vaniteux, désireux d’être les meilleurs, de ne pas flancher… Et puis ce sourire qui ornait le visage angélique de celle qui l’était beaucoup moins avait le dont de le mettre sur les nerfs, il plaqua sa main sur la bouche de la jeune fille en la dévisageant.

- Tu parles trop vite ça te joueras des tours, tu risque de le regretter mais tu t’es fichu dans cette histoire toute seule, a toi de t’en sortir comme tu pourras, mais ne me déçois pas, je place beaucoup sur cette petit partie…

Partie qui, comme elle l'avait dit, durerait... Il baissa sa main et alla plaquer son dos contre le mur, regardant le fond du couloir comme penssif.

Yuka émit une nouvelle fois un petit gloussement : décidément ce Terashima était amusant !

Mmm ... "Tu t’es fichu dans cette histoire toute seule...", c'est plutôt péjoratif, moi je m'amuse bien, je te trouve plutôt interressant !... T'es le seul mec qui arrive à tenir une discussion avec moi, avaec les autres, les échanges sont de toutes autre nature ... Tu es aussi la première personne à m'avoir frappé sans compter Hinata !...

La jeune fille prit son sac et en sortit un chewing gum qu'elle enfourna directement dans sa bouche, embaumant cette dernière d'une forte odeur de menthe qui s'échappait légèrement à chaques fois qu'elle ouvrait la bouche. Elle saisit à nouveau le paquet qu'elle avait jeté dans son sac et en proposa à Domeki.

- T’essaye de faire quoi là… ?

Lança Domêki en relevant les yeux vers Yuka, exaspéré, et énervé… Il fit un signe de tête dédaigneux vers le haut en signe qu’elle range ses chewing gum et toujours dos contre le mur, appuya son pied contre la paroi.

- Un compliment ? Et bah… En abuse pas tu vas t’étouffer… Désolé mais moi j’ai rien de positif à dire à ton égard.

Il fronça les sourcils et redirigea son regard vers le fond du couloir. Peut être bien qu’il avait quelque chose de bien à dire mais de toute manière il ne l’aurais jamais fait… Donc inutile de s’enquiquiner avec ça. Il fouilla dans le fond de sa poche, sortis un paquet de cigarette, en chopa une qu’il fourra dans sa bouche et de son autre main cherchant un briquet, il l’alluma en fermant les yeux. Tirant une bouffé, comme soudainement apaisé, il serra les dents et regarda sa nouvelle « amie de jeux ».

- T'aurais pas un truc interessant à me dire pour changer ?

Le sourire de Yuka avait disparue mais elle regarda tout de même Domeki, avec des yeux à moitié ouverts, comme ceux de quelqu'un que l'on viendrait de sortir d'un long sommeil.

Nan. répondit-elle simplement, faisant éclater un bulle gigantesque.
Tu vois, ça devient nettement moins marrant ! Et puis ... Généralement les flatteries plaisent, nous avons manifestement quelques différences car pour moi, les compliments flattent mon égo !

Elle se redresse alors et se plasse directement fasse à son camarade.

Je préfèrerais d'avantage que toi me parle, comme tu l'as sans doute remarqué, ce n'est pas ma spécialité !... dit-elle avec un sourire qui expliquait bien le fond de sa pensée ...

- Tu crois que c’est la mienne ?

Demanda Domêki d’un ton agressif. Il tira une nouvelle fois une bouffé de sa cigarette et recracha la fumé en retournant la tête vers sa gauche. Il joua ensuite avec en la tournant un instant entre ses doigts, baissant les yeux à terre et les relevant en toisant ainsi sa camarade de haut en bas. On était à deux doigts de se retrouver dans un parfait script pour cinéma…

- Qu’est ce que je pourrais bien te raconter toute façon…

Il fixait les yeux noirs de la fille, sans pouvoir s’en détaché, essayant de lire dans son jeux, essayant de lire une quelconque faiblesse, une raison de se montrer comme ça… Mais rien, tout comme lui, cette fille avait l’air d’avoir le don d’être complètement inaccessible, imprenable, incernable.

- En fait nan, c'est pas vraiment un compliment se que tu m'as dit taleur', ça me fait pas vraiment plaisir d'être le "premier mec à tenir une conversation avec toi", ça me répugne plus qu'autre chose... Tu lui ressemble, ça me stresse...

Je ressemble à qui ? demanda d'une voix neutre Yuka.

L'idée de ressembler à quelqu'un ne lui plaisait guère, elle n'avait que pour plaisir l'idée d'être "unique".
Ca le stressait avait-il dit ... En quoi le fait de ressembler à une de ses connaissances pouvait bien le stresser ? Cette partie demeurant également un mystère, Yuka, curieuse de nature, choisit de l'éclaicir.

En quoi ça peut bien te stresser ?

- A quelqu’un qui ne mérité même pas d’être cité dans une conversation.

Domêki tira une nouvelle fois une bouffé de sa cigarette avant de recracher la fumée en regardant le plafond. Il laissa un léger silence s’installer puis rebaissa la tête vers Yuka d’un cou sec en soupirant.

- Un peu comme toi, donc…

Petite phrase assassine qu’il accompagna d’un sourire doucereux avant de jeter sa cigarette au sol et de l’écraser sous sa chaussure. Au moins il avait découvert quelques chose : cette fille tait curieuse, et par ce biais il pourrait peut être bien la manipulé, voire faire du chantage, ne pas trop quand même y compter, elle semblait bien plus audacieuse qu’on ne le dirait. Mettant ses mains dans les poches, il se redressant, forçant ainsi Yuka qui était proche de lui à reculer. Il attrapa sa sacoche qu’il fit basculer derrière son dos en la tenant par la poigné.

- Bon, si t’as rien à me dire, si j’ai rien à te dire ni à te raconter, on va dire comme pour aujourd’hui la partie est fini ? Quel dommage…

"Un peu comme toi donc ..."

*J't'emmerde !"

Ce fut la première chose qui vint à l'esprit de Yuka à ses mots. Elle décida pourtant de les taire, souhaitant rester de marbre aux provocations de Domeki. Ainsi, elle ne répondit donc que de maigres parôles :

Dommage en effet mais la partie reste en suspens, je ne pense que cela soit finit ! Salut !... finit-elle en prenant son sac et partant au loin dans le couloir.

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